Afin de commencer l’année 2022 en beauté, l’association a offert un petit passage chez le coiffeur au château ! En effet, entre le 3 et le 20 janvier, le chantier d’insertion de la communauté de commune des Rives du Haut-Allier a effectué un important travail de débroussaillage au niveau de l’enceinte externe du château. Cela a permis de dégager les murs extérieurs, qui étaient cachés sous une importante végétation depuis de nombreuses années. Ils sont à présent à nouveau visibles et participent à rendre un peu plus de sa majesté à ce géant de pierre !

La photo de gauche prise avant les travaux permet de se rendre compte du changement.

De nombreux élus sont venus admirer le résultat du chantier : Marie-Agnès Petit, présidente du département de la Haute-Loire ; Laurent Duplomb, sénateur ; Gérard Beaud, président de la communauté de commune ; Mikaël Vacher, conseiller départemental et Christophe Brugerolle, maire de Domeyrat. Nous les remercions pour leur visite et un grand bravo au chantier d’insertion pour son travail !

Enfin, les bénévoles ont continué le travail de renforcement des barrières en bois commencé à l’été, cette fois-ci au niveau de l’entrée du château afin notamment de lui donner un aspect plus accueillant. Bravo à Guy, Loïc, Christian et Christophe, le résultat est parfait !

Les bénévoles ont beaucoup travaillé durant la saison estivale ! La basse-cour du château a été l’objet de grands travaux d’entretien et de renforcement afin de lui rendre un aspect plus chaleureux tout en améliorant les conditions d’accueil des visiteurs.

Le chantier principal durant les mois de juin, juillet et août a été le renforcement des barrières en bois qui forment le tour de la basse-cour. Les bénévoles ont utilisé des croûtes de bois afin de former une palissade qui ferme mieux la partie basse du château. Cela permet de rendre les barrières plus solides tout en ajoutant un certain effet esthétique !

Les travaux se sont poursuivis après la fin de la saison des visites. Le toit de la cabane médiévale de la basse-cour, qui était en très mauvais état, a été entièrement rénové. L’association remercie Christian et Guy qui ont accompli ce travail à eux deux !

En ce début d’été, quelques travaux ont été effectués au château ! La tour centrale du donjon, appelée tour des latrines, a été renforcée à sa base grâce à la pose d’un système de poutres en bois. Ces travaux revêtent une importance symbolique puisqu’ils constituent le premier chantier depuis que l’association Domeyrat Réinventé ! a repris la gestion du château.

Ces travaux ont été effectués sur demande de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Le chantier a été confié à l’entreprise de menuiserie Valentin, installée à Langeac. Les travaux ont permis de diminuer la pression à la base de la tour. En effet, les fenêtres de la tour avaient déjà été renforcées par un système de poutres métalliques. Faire de même au niveau de la base permet de complètement renforcer la tour, dont certaines pierres ne sont plus en place. Pour ce chantier, du bois a été utilisé car ce matériau a l’avantage d’être plus esthétique que le métal, tout en étant très résistant.

A gauche, le plan dessiné par l’entreprise Valentin. A droite, le résultat final après le chantier.

Parce qu’ils ont subi les aléas climatiques et humains, bien des monuments nous sont transmis dans un état plus ou moins dégradé. Il convient alors d’envisager des travaux.

Il nous reste deux solutions pour empêcher la disparition, à savoir la conservation et la reconstruction.

La conservation va figer une image du monument à l’instant présent, elle empêche toute évolution du monument mais va nécessiter des soins constants et une surveillance accrue. Les moyens et techniques qui sont engagés dans ce genre de travaux sont souvent modernes. C’est à dire qu’il y a mise en œuvre de matériaux modernes (titane, aluminium , ..) et surtout de produits modernes, (colles et résines) dont il conviendra de suivre l’évolution dans les temps. Aucune conservation n’est définitive il ne s’agit jamais que d’essayer de reculer au maximum l’échéance.

La reconstruction procède d’une toute autre façon puisqu’elle va s’efforcer de retrouver l’image du monument avec le moins de dégradations possible, voire même l’aspect initial. Dans les faits il va falloir de nombreuses recherches et réunions pour se mettre d’accord. Plus un monument est ancien, plus il aura subi de nombreuses modifications liées à son usage et à la vie de ses occupants. Une fois les choix de l’époque, du style et de l’aspect effectués vont s’activer les professionnels spécialisés dans les techniques anciennes de maçonnerie, de menuiserie et de taille de pierres. En effet il importe dans ce cas de « continuer »  une construction qui se serait en quelque sorte arrêtée quelques centaines d’années auparavant.

Les restaurateurs / reconstructeurs s’attacheront principalement à retrouver les gestes, matériaux et techniques de l’époque choisie, le monument pourra alors poursuivre sa vie normale et l’échéance de ruine sera d’autant ajournée que le monument restera normalement entretenu.